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ENSEIGNEMENT

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La voie du JNANA YOGA
 
ou
l'histoire des oiseaux
                                                                                                                                                                                                                

 

Hari Om,

 

Le but du Jnana yoga est le même que celui du Karma-yoga (la voie du service désintéressée), du Bhakti-yoga (le chemin de la dévotion, autre que dans le sens de religion) et du Raja-Yoga  (la voie qui mène à l’Union, par l’empire sur soi et le contrôle du mental), le but est la réalisation de la véritable essence de l'homme: L'unité avec l'énergie suprême, c’est qui Est.

 

Le   Jnana-yoga est le processus de convertir la connaissance intellectuelle en sagesse pratique. Dans la pratique le jnana–yogi prend conscience qu’il est un avec l’énergie suprême, c’est qui Est, grâce à l’intuition profonde. L’intuition est atteinte lorsqu’il plonge dans les profondeurs de son cœur par une méditation constante et intense, trouvant ainsi la perle merveilleuse de l’Atma (le Soi).

 

Swami Paramhansa Sivananda dit "Dans sa petitesse et son ignorance, jiva (l'âme individuelle), s'imagine qu'elle est séparée du Brahma (l'énergie suprême); Avidya (l'ignorance, cause de servitudes et de souffrances) agit comme un voile qui empêche le jiva de percevoir sa nature réelle et divine: Sat Chit Ananada (Existence, Connaissance et Béatitude)"

 

L’essence de la philosophie Védânte est qu’il n’existe qu’Un seul Etre et que chaque âme en particulier est cet Etre tout entier dans chaque goutte de rossé.

L’histoire des deux oiseaux vient illustrer ceci : « Sur le même arbre se trouvent deux oiseaux, l’un en haut, l’autre en bas. Celui qui est en haut est calme, silencieux, majestueux, immergé dans sa propre gloire ; celui qui est sur les branches inférieures mange tour à tour des fruits sucrés et des fruits amers, il saute de branche en branche, tantôt joyeux, et tantôt malheureux.

Au bout d’un certain temps, l’oiseau d’en bas mange un fruit particulièrement amer, et en éprouve une profonde déception. Son regard alors se porte vers le haut de l’arbre, où il voit l’oiseau au merveilleux plumage doré, qui ne mange aucun fruit, ni amer, ni sucré, qui n’est ni gai ni attristé, mais calme, concentre en soi même et ne voit rien en dehors de son Moi.

L’oiseau d’en bas envie cet état de paix, mais bientôt il l’oublie, et se remet à manger des fruits. Au bout de peu de temps, il trouve encore un fruit exceptionnellement amer, qui le rend malheureux. Il lève encore les yeux et il essaie de se rapprocher de l’autre oiseau.

De nouveau il oublie, et de nouveau il lève les yeux, et ainsi de suite, à mainte reprise, jusqu’à ce qu’il arrive tout près de l’oiseau magnifique. Il voit alors que les reflets du plumage doré jouent autour de son propre corps, il sent en soi comme une transformation, il lui semble qu’il fond et disparaît, il s’approche encore, tout ce qui l’entoure fond et disparaît aussi et finalement il comprend cette admirable métamorphose.

L’oiseau d’en bas n’était pour ainsi dire que l’ombre, la réflexion de celui d’en haut : en essence il à toujours été lui-même l’oiseau d’en haut. Ces fruits doux ou amers, qu’il a mangé, ce pauvre oiseau d’en bas qui riait et pleuré tour à tour, tout cela était une vaine chimère, un rêve. L’oiseau véritable était toujours là haut, calme et silencieux, glorieux et majestueux, au delà des douleurs, au-delà de chagrins.

 

L’oiseau d’en haut est l’énergie suprême, ce qui Est; l’oiseau d’en bas est l’âme humaine, qui mange les fruits doux ou amer de ce monde. De temps à autre l’âme reçoit un choque douloureux, l’oiseau s’arrêta de manger et va vers cette énergie suprême : et il arrive un flot de lumière. L’âme pense que ce monde-ci n’est qu’une ombre.

Malgré cela les sens le font retomber et elle se remet à goûter comme auparavant les fruits amers et doux. Puis il vient encore un choque douloureux; le cœur s’ouvre encore une fois à la lumière divine, l’âme s’approche, et au fur et à mesure qu’elle s’approche, elle s’aperçoit que son ancien moi font et disparaît. Quand elle est arrivée assez près, elle voit qu’elle n’est elle-même nulle autre que cet énergie suprême». 

 

Le jnana yoga n’est pas une méthode par laquelle on  trouve des réponses raisonnables aux questions éternelles, mais, plutôt une méthode de méditation menant à l’individu à l’autoréflexion et l’autoréalisation.

 

L'école de Satyananda yoga nous donne quelques lignes générales du jnana yoga :

- Pas de croyance, mais réalisation

- Conscience de soi-même menant à l'auto-analyse.

- Expérience de la connaissance.

- Développement de la sagesse intuitive.

- Expérience de l'unité intérieure.

 AUTRES ENSEIGNEMENTS
 

Paramhansa.Shivananda                                                                                                                                                                               

"L'aspirant dans le chemin du yoga doit être humble, simple, doux, raffiné, tolérant, compatissant et aimable"

extrait de : "Essence of Yoga"